CG45 NOM01 Recommandation de membres pour siéger à l’exécutif du Conseil général pour l'été 2025

Source : Comité des nominations

1. Quel est l’enjeu? Pourquoi cet enjeu est-il important?

Le Conseil général doit élire et autoriser des membres qui feront partie de l’exécutif du Conseil général, qui relève du Conseil général.

La structure de l’Église Unie prévoit la composition d’un exécutif qui constitue l’instance décisionnelle de l’Église Unie entre les assemblées du Conseil général et entretient une relation d’alliance et de responsabilisation mutuelle avec le Conseil général, les conseils régionaux et les communautés de foi. 

Nous croyons que le Saint-Esprit nous appelle à utiliser les dons que Dieu nous a donnés. Nos dons sont différents, mais tous sont nécessaires. Les pratiques de formation spirituelle chrétienne nous appellent à exercer un discernement individuel et collectif dans la sélection et la confirmation des personnes appelées à exercer un leadership au sein de l’Église.

2. Quelle est la situation actuelle?

L’exécutif est composé de 18 membres. Trois sont membres d’office (la modératrice ou le modérateur, la modératrice sortante ou le modérateur·sortant et la secrétaire générale ou le secrétaire général), et quinze sont élus par le Conseil général pour des mandats de six ans, leurs mandats étant échelonnés de manière à permettre le renouvellement d’environ la moitié des mandats à chaque triennat. Sept des membres élus arrivent au terme de leur mandat dans le cadre de ce Conseil général.

Le Comité des nominations est chargé d’examiner les candidatures et recourt à un processus de discernement spirituel collaboratif pour soumettre au Conseil général une liste de recommandations en vue des élections. Comme par le passé, le Conseil national des aînés et des aînées autochtones a été invité à recommander une personne, qui viendra s’ajouter aux six personnes recommandées par le Comité des nominations.

Ayant rempli avec fidélité le mandat qui lui a été confié, le Comité des nominations présente cette recommandation au Conseil général en toute confiance.

3. Quelle est la recommandation?

Le Comité des nominations du Conseil général recommande : 

que le Conseil général élise les membres suivants à l’exécutif du Conseil général à partir de la fin du 45e Conseil général :

Membres dont le mandat se terminera lors du 47e Conseil général (2031) :

1. Nia Bentayen – laïque, Conseil régional Pacific Mountain
2. Katherine Brittain – pasteure, Conseil régional Pacific Mountain
3. Luke Haisa – pasteur, Conseil régional de Chinook Winds
4. Deepak Nitesh Yohan – pasteur, Conseil régional First Dawn Eastern Edge
5. Luc Noubissi – laïc, Conseil régional Shining Waters
6. Hillary Van Spronsen – pasteure, Conseil régional de Chinook Winds
7. À déterminer – Le Conseil national des aînés et des aînées autochtones a été invité à recommander une personne pour ce poste.

Membres dont le mandat se terminera lors du 46e Conseil général (2028) (pour information)

8. Michael Caveney – pasteur, Conseil régional Pacific Mountain
9. M Chorney – personne laïque, Conseil régional Prairie to Pine
10. Catherine Glover – laïque, Conseil régional d’Antler River Watershed
11. Wilson Gonese – pasteur, Conseil régional de Fundy-St. Lawrence Dawning Waters
12. David Leyton-Brown – laïque, Conseil régional Shining Waters
13. Alcris Limongi – pasteure, Conseil régional Prairie to Pine
14. Kathleen (Kit) Loewen – laïque, Conseil régional Living Skies
15. Thea Sheridan-Jonah – laïque, Conseil régional de Horseshoe Falls

Membres ex officio (pour information) 

16.  À déterminer, modérateur ou modératrice.  
17. Carmen Lansdowne, modératrice sortante.   
18. Michael Blair, secrétaire général.     

4. Renseignements généraux :

L’appel de candidatures pour le Comité exécutif cherchait des personnes capables d’avoir une vision d’ensemble, de gérer les risques et d’évaluer l’incidence des décisions sur les personnes et les communautés de foi de l’Église Unie. Collectivement, le Comité exécutif doit réunir des expertises dans des domaines comme les finances, les régimes de retraite, les ressources humaines, la gouvernance, l’expérience œcuménique ou internationale, les diverses formes de ministère, la participation à l’Église francophone, ainsi que le leadership théologique, en plus de posséder les connaissances nécessaires pour contribuer aux discussions au niveau de la gouvernance.

Le Comité des nominations a examiné 21 nominations pour les six postes à pourvoir au sein de l’exécutif du Conseil général, le Conseil national des aînés et des aînées autochtones étant invité à recommander une septième personne. Nous sommes bénis par l’abondance d’un leadership aussi compétent que dévoué au sein de notre Église. 

Le Comité des nominations a pris en compte les dons de chaque personne, leurs aptitudes relationnelles, leur capacité à participer aux discussions sur la stratégie, les performances et les risques, les besoins de l’exécutif, ainsi que les dons et les perspectives des personnes déjà en poste avec qui ces six personnes travailleront. Avant tout, le Comité des nominations s’est ouvert à l’inspiration du Saint-Esprit pour discerner les personnes que Dieu appelle à exercer ces fonctions de leadership à ce moment-ci.

Aucun groupe de 18 personnes ne peut refléter à lui seul toute la diversité de l’Église Unie. Il incombera à l’exécutif de reconnaître les voix absentes et de les solliciter activement pour comprendre les enjeux et les répercussions des décisions.

C’est avec gratitude envers chacune de ces personnes, ainsi qu’envers toutes celles qui étaient disposées à assumer ce rôle, que le Comité des nominations recommande en toute confiance ces six membres pour siéger à l’exécutif du Conseil général. 

Conformément à la pratique habituelle, les membres se sont abstenus de participer à tout discernement les concernant ou concernant un membre de leur famille.

À propos des membres recommandés :

Koinonia « Nia » Bentayen est une Canadienne d’origine philippine de deuxième génération et elle est née et a grandi en Colombie-Britannique. Cette jeune adulte concilie deux emplois : intervenante en comportement à Burnaby et coordonnatrice du ministère de la jeunesse à la Crossroads United Church à Delta, en Colombie-Britannique. Les questions qu’elle se pose actuellement sont les suivantes : « Comment savez-vous que Dieu vous aime? », « Comment aimez-vous les personnes qui vous entourent avec le même amour que Dieu a pour elles? », « De quelle manière pouvons-nous bâtir ensemble l’avenir de l’Église pour les 100 prochaines années? »

Katherine Brittain est pasteure et sert actuellement à la Brechin United Church sur l’île de Vancouver.  Elle a exercé un ministère paroissial en Saskatchewan, à Toronto et en Colombie-Britannique, et a été bénévole à plusieurs niveaux dans l’Église au sens large. Elle apporte une compréhension des dons et des défis propres aux trois paliers de l’Église. Katherine a siégé à l’exécutif pendant une courte période en 2024-2025 pour terminer le mandat d’une personne ayant démissionné. Elle a apporté une contribution efficace à l’exécutif au cours de ce mandat et, selon ses propres mots, elle a « très envie d’en apprendre plus ». Katherine et sa femme, Beth, sont les mamans de deux filles extraordinaires et de Benji, leur chien.

La formation universitaire de Luke Haisa et les divers rôles de leadership qu’il a occupés au sein de l’Église réformée du Zimbabwe et de l’Église unie du Canada lui ont permis d’acquérir des compétences en planification stratégique, en gouvernance et en collaboration œcuménique, le préparant ainsi solidement à siéger à l’exécutif du Conseil général. Luke a occupé des fonctions de gouvernance au sein du conseil régional, du conseil d’administration du St. Andrew’s College et de l’Église réformée du Zimbabwe. Il est titulaire d’une maîtrise en relations internationales et, au moment de la rédaction du présent document, il était sur le point de terminer une maîtrise en études théologiques.

Luc Noubissi est un responsable laïque dévoué au sein des ministères en français de l’Église Unie du Canada. Il a récemment siégé à la Table commune antiraciste et cumule plus de 23 ans d’expérience à titre de cadre dans les secteurs bancaire et de l’assurance. Passionné par la foi en action, Luc déclare : « Je m’engage à être un témoin fidèle et engagé de Dieu dans la société, en soutenant les plus vulnérables et en œuvrant pour une répartition plus équitable des richesses dans le monde. » Son leadership s’étend à des initiatives religieuses et sociales dans plusieurs pays, dont le Cameroun, le Gabon et le Canada.

Hillary Van Sponsen est une pasteure qui occupe le poste de pasteure associée à la Symons Valley United Church à Calgary, en Alberta, où elle se concentre sur les soins pastoraux, l’engagement communautaire et la création d’une communauté de foi accueillante et inclusive. Forte d’un engagement de toute une vie au sein de l’Église Unie, elle met à profit une riche expérience en gouvernance, en leadership et en développement de la vision, à tous les niveaux de l’Église. « J’apporte une approche holistique au ministère, en gardant toujours une vue d’ensemble – alors que notre foi, nos communautés et notre gouvernance s’entrecroisent pour bâtir une Église à la fois fidèle et tournée vers l’avenir. »

Deepak Nitesh Yohan est pasteur à Norman’s Cove, à Terre-Neuve-et-Labrador. Avant de venir au Canada, il a eu le privilège de servir des églises dans deux pays différents ainsi qu’avec deux partenaires internationaux liés à l’Église Unie et au National Council of Churches In India (NCCI). Il a été chargé de cours en tant que missionnaire interculturel au United Church of Zambia Theological College. « Je suis convaincu que mon expérience passée dans des domaines liés aux enjeux contemporains, comme l’inclusion des personnes LGBTQIA2S+, l’œcuménisme, le dialogue interreligieux et la justice pour les personnes marginalisées et opprimées, enrichira le travail de l’Église Unie. »

5. Comment cette proposition nous aide-t-elle à respecter les engagements de notre Église en matière d’équité?

La composition de l’exécutif du Conseil général vise à refléter la grande diversité de l’Église Unie, en accordant une attention particulière à ses engagements en matière d’équité ainsi qu’à la présence de personnes laïques et de membres du personnel ministériel provenant de l’ensemble du territoire de l’Église.

Dans son travail de discernement, le Comité des nominations tient compte de la diversité du point de vue de la géographie, de l’identité de genre et de la catégorie de ministère, ainsi que de la multitude de façons dont nos vies, nos cultures et nos expériences nous rendent uniques. De plus, le Comité respecte les engagements de l’Église envers la pleine participation à ses activités des personnes handicapées, des jeunes et des jeunes adultes, des personnes qui s’identifient comme bispirituelles ou LGBTQIA+, des Autochtones, des personnes racisées, des francophones, des personnes actives dans les ministères en français, des personnes dont la langue principale n’est ni l’anglais ni le français et des personnes issues de communautés marginalisées qui ne sont pas mentionnées ici. 

Bon nombre des personnes recommandées incarnent une ou plusieurs de ces identités. Collectivement, au sein de ce groupe de 16 membres de l’exécutif, chacune des sept identités liées aux engagements en matière d’équité est représentée, souvent par plus d’une personne. Tous les membres de l’exécutif du Conseil général sont tenus de respecter les engagements de l’Église Unie en matière d’équité dans leurs pratiques et dans leurs décisions.