CG45 Rapport du Comité consultatif de la modératrice pour l'été 2025

Source : Pasteur Graham Brownmiller

Le Comité consultatif de la modératrice est un groupe de personnes issues de l’ensemble de l’Église qui se rassemblent pour accompagner la modératrice de manière volontaire et dans la prière; nous avons passé les trois dernières années à prier pour elle et à lui fournir des conseils, du soutien et de l’aide autant que possible.

Nous nous sommes réunis pour la première dans les jours qui ont suivi son entrée en fonction. Pendant ces trois jours, nous avons pris le temps de mieux comprendre le rôle de la fonction de modératrice (Le Manuel, D.4.1.3) et nous avons réfléchi à la façon d’utiliser efficacement son temps pendant son mandat, tout en assumant les responsabilités de sa fonction. Ce moment a permis d’établir les objectifs et les priorités relatives à la manière unique dont elle dirigerait l’Église, et d’aider à définir des lignes directrices pour discerner les nombreuses invitations qu’elle aurait le privilège d’accepter.

Avec le comité, la modératrice a indiqué quatre grandes priorités concernant son travail.

1. Agir en tant qu’ambassadrice, au sein de l’Église Unie du Canada, pour l’appel à une spiritualité profonde, une vie de disciple dynamique et une quête audacieuse de justice dans l’ensemble de l’Église.
2. Animer des conversations intersectorielles et porteuses de changement sur des enjeux importants dans le monde.
3. Augmenter la participation et renforcer les capacités au sein de l’Église et des mouvements connexes.
4. Soutenir et faire émerger une nouvelle génération de leaders.

À mi-parcours de la période triennale, le comité a rencontré le groupe d’étude du Bureau de la modératrice et du secrétaire général (BMSG) et, bien que nous soyons conscients que les résultats de cet examen auront un impact sur les fonctions de la future modératrice ou du futur modérateur, le rôle de la modératrice actuelle est resté tel qu’il est défini.

Au cours des trois années, 172 invitations ont été reçues. Nous avons pu répondre favorablement à 80 d’entre elles. Nous avons compris l’importance d’être attentifs aux visites effectuées à travers l’Église Unie, ainsi que de tenir compte du grand nombre d’invitations et de la vision de l’Église en constante évolution.

Dès le début, le Comité consultatif de la modératrice a indiqué clairement que cette modératrice – tout comme celles et ceux qui l’ont précédée et qui la succéderont – était unique dans sa façon d’entrer en relation avec le monde. Cette modératrice avait aussi un nom connu dans toute l’Église mondiale grâce au bénévolat dans lequel elle s’était engagée auparavant. De ce fait, certaines invitations ne lui étaient pas adressées uniquement en raison de son rôle de modératrice, mais bien parce qu’elle était Carmen Lansdowne.

Cette dernière a su relater nombre de ses déplacements par l’entremise des médias sociaux. Peu importe la manière dont nous communiquions les priorités que nous avions établies et les activités auxquelles elle consacrait son temps, nous avons constaté que plusieurs personnes se fient aux médias sociaux et croient qu’ils donnent une vue d’ensemble du rôle. Toutefois, ce n’est pas parce qu’on ne voit pas une action en ligne qu’elle n’a pas eu lieu. L’utilisation de vidéos a également permis de faire entendre la voix de la modératrice à l’ensemble de l’Église, et nous avons constaté que les vidéos de 2 minutes ou moins suscitaient davantage d’intérêt et d’engagement. La plupart du temps, ses expériences spécifiques étaient connues des personnes avec qui elle était en relation.

Dès le début du mandat, le Comité consultatif de la modératrice a discuté avec les ministres exécutifs régionaux à propos des visites officielles dans les régions et a décidé d’essayer de communiquer avec eux lorsqu’il recevait des invitations de leur région. Souvent, nous communiquions avec eux lorsqu’il y avait des invitations concurrentes et nous leur demandions de nous aider à établir des priorités au sein de la région. Bien qu’il s’agisse d’un bon essai, il est devenu évident, et le groupe d’étude du BMSG l’a aussi reconnu, qu’il est important que les régions participent à l’organisation d’une visite afin que la modératrice ait la chance d’entendre certaines des histoires de l’Église; trop souvent elle arrivait, puis repartait aussitôt.

Vous trouverez dans le rapport de la modératrice les visites qu’elle a effectuées et le travail qu’elle a accompli. Nous avons tenté de répartir également ses visites à travers l’Église, mais il fallait aussi tenir compte des invitations reçues. Nous avons reçu quelques demandes et invitations de dernière minute pour que la modératrice participe à des événements, ce qui nous a permis de constater que la planification à long terme est très utile. Trois ans, ce n’est pas si long.

En lisant son rapport, vous pourriez vous sentir aussi épuisé que le Comité consultatif de la modératrice quand il a entendu ce qu’elle accomplissait. Son rôle exige beaucoup de déplacements. Nous sommes tellement reconnaissants envers son conjoint et sa famille pour les sacrifices qu’ils ont faits pendant qu’elle servait si bien l’Église Unie au cours de ses trois années. Grâce à leur soutien, le dévouement fidèle de la modératrice Carmen et son engagement soutenu pour cet appel ont été rendus possibles.

Nous remercions le personnel de l’ensemble de l’Église qui a aidé la modératrice à accomplir son mandat. Lorsque des déclarations ou des lettres étaient requises, le personnel du Bureau du Conseil général pouvait fournir des renseignements contextuels, afin qu’elles soient conformes aux valeurs de l’Église Unie en plus d’être exactes et exhaustives.

Le secrétaire général, Michael Blair, a beaucoup aidé le Comité consultatif de la modératrice en apportant sa sagesse et son expérience quant à la signification du rôle de modératrice en paroles et en actes, et sur la manière de gérer les demandes souvent multiples et contradictoires liées à ce rôle. Le précieux appui de Jennifer Henry et le soutien administratif de Carol Owegi ont été accueillis avec gratitude. La modératrice et la présidente du Comité consultatif de la modératrice ont rencontré régulièrement Carol pour examiner les invitations et planifier l’horaire de la modératrice.

Ce fut un immense privilège et un grand honneur d’accompagner la modératrice Carmen durant ces trois dernières années, d’écouter ses histoires remplies d’espoir et de tristesse, de lui donner des conseils, et de prier avec et pour elle. Voir l’enthousiasme que suscite l’amour et les prières offertes dans toute notre Église pour soutenir le ministère de la modératrice a été une source d’inspiration et a enrichi notre rôle.

Alors que le 45e Conseil général se réunit, nous qui avons cheminé de près avec la modératrice savons que nous aurons toujours besoin de dirigeantes ou de dirigeants fidèles appelés et choisis pour réjouir le cœur des gens et renforcer l’ensemble de l’Église Unie du Canada. Nous attendrons avec impatience et nous prierons pour celui ou celle que Dieu appellera à occuper le poste de modératrice ou modérateur.

Merci à la modératrice Carmen d’avoir répondu à l’appel avec prière, de nous avoir inspirés et mis au défi de vivre pleinement notre foi, et de nous avoir rappelé que le rire, la bonne humeur et les échecs sont tout aussi importants que l’engagement dans la foi.

Graham K. Brownmiller, président,
ainsi que le Comité consultatif de la modératrice

Stan McKay (ancien modérateur)
M. Chorney (exécutif du Conseil général)
Danielle Ayana James
Marie-Claude Manga
Ingrid Brown
Michael Blair (secrétaire général)
Jennifer Henry (ministre exécutive, Développement organisationnel et stratégie)
Carol Owegi (soutien administratif)