GC45

CG45 Rapport du Conseil régional Nakonha:ka pour l'été 2025

Source : Conseil régional Nakonha:ka

Résumé

Dans une société qui s’enorgueillit de sa culture séculière, le Conseil régional Nakonha:ka s’applique à repousser les limites, à tendre la main à une société qui a pour ainsi dire abandonné la foi, à s’élever contre un gouvernement hostile, à répondre à l’appel prophétique qui lui a été lancé de lutter pour la justice, à faire de la recherche et à innover par tous les moyens possibles tout en soutenant, dans les deux langues officielles du Canada, ses communautés de foi qui font face à des défis de taille. Nous cherchons constamment des façons de stimuler la créativité et d’imaginer l’Église de demain. À bien des égards, notre contexte séculier a 10 ans d’avance sur l’avenir par rapport au reste du Canada. Nous devons miser sur l’audace. Qu’avons-nous à perdre?

Nouveaux ministères auprès des communautés diasporiques

Notre conseil régional œuvre à établir de nouveaux ministères, principalement en français et la plupart auprès des communautés diasporiques. Certaines de nos paroisses servent d’incubateurs ou de paroisses d’accueil, mais la mise sur pied de ces nouvelles communautés de foi n’est pas sans défi. D’un point de vue financier, les nouvelles communautés ne sont pas les plus solides, et les paroisses d’accueil sont réticentes à perdre un revenu locatif potentiel alors qu’elles peinent déjà pour joindre les deux bouts. La clé semble être de trouver des façons d’établir des ministères partagés, plutôt que des relations propriétaire-locataire. D’un point de vue linguistique, communauté émergente et communauté d’accueil ne parlent pas toujours la même langue, ce qui complexifie la relation. D’un point de vue culturel, enfin, les communautés émergentes tiennent à certaines de leurs façons de faire, comme leurs chants, leurs pratiques de culte et leurs rites funéraires et de mariage, qui diffèrent des traditions de l’Église Unie, et doivent composer avec des normes de gouvernance qui sont souvent un choc culturel pour les personnes qui n’en ont pas l’habitude. Des interprètes culturels, de l’accompagnement et des partenariats sont autant d’outils qui nous permettront de gérer ces dynamiques culturelles dans un esprit décolonisateur et ouvert à la transformation. Cinq communautés sont à diverses étapes du processus de reconnaissance comme paroisses de l’Église Unie du Canada.