Samedi 9 août : résumé de la journée

Le 6 août 1945, la ville d’Hiroshima a été détruite par une bombe atomique larguée par les États-Unis. Le 9 août 1945, il y a 80 ans aujourd’hui, c’est Nagasaki qui a été détruite par une bombe atomique larguée par les États-Unis. Les gens, les animaux et la terre souffrent toujours des effets à long terme de ces attaques contre le Japon. Encore aujourd’hui, il a des endroits partout dans le monde qui souffrent des effets destructeurs de la guerre et des génocides.

C’est ainsi que s’est amorcé le culte qui a lancé les travaux de la journée. La cérémonie a non seulement souligné ce triste 80e anniversaire, mais elle a également offert une place centrale aux voix palestiniennes, notamment celle de la chrétienne de Palestine Muna Nassar, secrétaire générale de la mission et du plaidoyer pour la World Communion of Reformed Churches (WCRC), et celle de Shadia Qubti, membre palestinienne de l’Église Unie du Canada. Elles ont présenté à la salle un deux puissants cris du cœur, d’abord pour Gaza sous la forme d’un poème, puis sous la forme d’une réflexion sur les Béatitudes formulée à partir du point de vue des Palestiniens et Palestiniennes.

Le thème de la journée était : Quels sont la vision et le rêve pour la vie de l’Église Unie du Canada?

Le nombre total d’inscriptions au 45e Conseil général s’élève à 252 déléguées et délégués, 75 participantes et participants du Forum jeunesse et six anciennes modératrices et anciens modérateurs, dont quatre en ligne.

Séances d’apprentissage en plénière : gouvernance et finances

Chaque présentation était suivie d’une période pour poser des questions d’éclaircissement.

Examen des rôles de modérateur ou modératrice et de secrétaire général ou secrétaire générale

Catherine Glover, présidente du groupe de travail sur l’examen des rôles de modérateur ou modératrice et de secrétaire général ou secrétaire générale, a présenté en plénière le rapport de son groupe de travail. Elle a fait remarquer que la révision de ces deux rôles aurait dû être effectuée depuis longtemps, le dernier exercice de la sorte remontant à 1997.

Les postes de modérateur ou modératrice et de secrétaire général ou secrétaire générale sont très appréciés et distincts, tout en étant exigeants et transformateurs. Les deux rôles sont différents l’un de l’autre et font partie intégrante du fonctionnement de l’Église. Le rapport du groupe de travail recommande que le modérateur ou la modératrice parle À l’Église, et que le secrétaire général ou la secrétaire générale par POUR l’Église.

Cotisations et financement

Harry Li, directeur des finances, a présenté une proposition visant à augmenter le taux des cotisations, qui sont l’une des principales sources de financement de l’Église dans son ensemble. Une telle augmentation est à la fois nécessaire et recommandée pour assurer le maintien des services partagés et de gouvernance, pour exploiter l’élan généré par le plus récent plan stratégique triennal et lancer efficacement la prochaine phase de celui-ci.

Vers 2035  

Le secrétaire général, le pasteur Michael Blair, a présenté à l’assemblée deux propositions (GCE03 et GCE04) destinées à faciliter l’expérimentation et accroître la souplesse dans le fonctionnement de l’Église et la mise en œuvre de sa vision. Une des principales recommandations reprend une proposition de 2015 visant à affecter 10 % des fonds de Mission et Service à des ministères nouveaux, en renouvellement et émergents (d’ici 2028).

Deuxième et troisième tour de scrutin : élection d’une modératrice

Visionnez un entretien avec la modératrice élue ici.

Groupe de travail sur l’évaluation des changements structurels

Le groupe de travail sur l’évaluation des changements structurels a présenté un rapport intermédiaire auquel s’ajoute une analyse en ligne réalisée par la conseillère de Credence & Co. Betty Pries, qui s’occupe des sondages qui constituent la base de l’évaluation.

Après des éclaircissements en réponse à des questions relatives aux rapports et aux propositions qui ont été déposés, l’assemblée s’est divisée en groupes de discussion pour poursuivre les travaux tout au long de l’après-midi.

Forum jeunesse

À la reprise des travaux après une pause, l’équipe responsable de l’équité a souligné les aptitudes et le talent des jeunes voix autour de la table en présentant les animateurs et animatrices en leadership jeunesse et les présentateurs et présentatrices du Forum jeunesse.

• Raven Anderson
• Thea Sheridan-Jonah
• Matthew Tyhurst
• Ben Ryan
• Mariana Muhumza
• Dorcus Annika Yohan
• Joshua Bell
• Johannes van Kessel-Crozier
• Tia Park-Lee
• Kupa Munikwa
• Celestine Alimasi
• Cédrick Kalaki
• Daryl Foka
• Madi Naude
• Anaiah Hackshaw
• Samantha Miller
• William Miller

Chacun et chacune s’est exprimé avec éloquence et de façon convaincante, mettant l’Église au défi de faire un examen de sa relation avec les jeunes et de s’intéresser à leur leadership. Après leur passage au micro, Deb Anderson, du Conseil national des aînés et des aînées autochtones, a béni les jeunes et les jeunes adultes, et la pasteure Jordan Cantwell a pris le relais avec une prière.

Présentation du deuxième thème par Karen Georgia Thompson

La pasteure Karen Georgia Thompson est retournée sur la scène ce soir afin de présenter le deuxième thème de la séance : Quel est le rêve pour la vie de l’Église Unie du Canada?

« Recommençons à rêver », a-t-elle lancé, ajoutant que la vision et le rêve sont des appels à l’action qui exigent beaucoup d’imagination et une réflexion novatrice. Elle a encouragé les gens dans la salle à mettre de côté les vieilles histoires qui nous enferment afin que nous puissions rêver et à concevoir des visions d’avenir.

La pasteure Jennifer Janzen-Ball, ministre exécutive, Théologie et leadership religieux, a indiqué qu’un sous-comité chargé des questions d’actualité rédige une déclaration publique qui sera présentée à l’assemblé lundi. Généralement, les processus décisionnels ne permettent pas de faire des déclarations courageuses sur le moment. En adaptant un modèle emprunté au Conseil œcuménique des Églises et à la Communion mondiale d’Églises réformées, nous avons formé un sous-comité chargé de formuler sur des questions d’actualité une déclaration publique s’inspirant des travaux du 45e Conseil général et permettant de mettre en évidence la profondeur, le dynamisme et l’audace de notre Église.

Le culte de clôture de la journée comprenait un moment de recueillement au cours duquel ont été évoqués les noms des pasteures et pasteurs, des membres du personnel et des partenaires mondiaux de l’Église Unie qui nous ont quittés depuis le dernier Conseil général.