La situation à Gaza a atteint un niveau catastrophique. Hier, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé explicitement son intention de procéder à un nettoyage ethnique de Gaza, une déclaration qui confirme et accélère ce que de nombreuses voix palestiniennes anticipaient depuis des décennies. Cette déclaration vient s’ajouter à la militarisation de l’aide humanitaire, à la privation délibérée de nourriture à l’endroit de la population civile et à la destruction de l’infrastructure essentielle, notamment les hôpitaux, les écoles, les réseaux d’aqueduc et les habitations.
« Mes enfants, n’aimons pas seulement en paroles, avec de beaux discours; faisons preuve d’un véritable amour qui se manifeste par des actes! » (1 Jean 3,18 [NFC]) Nos sept enseignements sacrés nous commandent d’être humbles, de nous aimer les unes et les uns les autres, de traiter les autres avec respect, de faire preuve de courage, de toujours dire la vérité et de rechercher la sagesse.
En tant que personnes passionnées par le ministère des camps, nous croyons que Dieu/Jésus/l’Esprit Saint appelle l’Église Unie du Canada (ÉUC) à revoir sa façon de penser et la participation de l’ensemble de ses membres afin d’investir dans le ministère des camps en tant qu’élément central de notre travail collectif d’éducation à la foi.
La Bible nous rappelle que tous les membres du peuple de Dieu doivent faire preuve à l’égard des autres de « bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience »
Il s’agit d’une tâche habituelle qui doit être effectuée chaque année pour satisfaire aux exigences en matière de conformité et de rapports.
L’appel au ministère est une mission sacrée. L’alliance du ministère ordonné est célébrée lors d’une cérémonie sacrée. En plus de cette alliance, les membres du personnel ministériel sont aussi des employés qui méritent d’avoir les mêmes droits et privilèges que tous les autres travailleurs et travailleuses, quelle que soit leur place dans la société.
Depuis la restructuration, de nombreuses communautés de foi sentent qu’une plus grande distance s’est créée entre elles et l’Église, et que cette dernière ne les soutient pas. « Nous sommes appelés à constituer l’Église » et nos communautés de foi veulent vivre leur foi au mieux de leurs capacités, dans le respect de leur contexte local.
Le processus actuel de nomination de l’exécutif du Conseil général ne reflète pas la volonté de l’Église Unie du Canada, telle qu’elle a été exprimée lors du 40e Conseil général, ni les dispositions actuelles des Principes de l’Union, tels que modifiés à la suite du 41e Conseil général. Ce problème s’est aggravé lorsque, lors de la séance d’ouverture du 45e Conseil général, la modératrice a statué sur une motion d’ordre d’une manière qui contredisait les Principes de l’Union ainsi qu’un renvoi autorisé par le 40e Conseil général et ratifié par le 41e Conseil général. Le processus utilisé pour déterminer la composition de l’exécutif du Conseil général doit être conforme aux Principes de l’Union et aux règlements de l’Église Unie du Canada, et prévoit soit un processus d’élection, soit une modification de la définition par voie de renvoi.
Depuis au moins 2010, le Manuel prévoit que le personnel ministériel qui n’est pas appelé ou nommé dans une charge pastorale, une communauté de foi, un poste ministériel rémunéré et responsable ou un ministère reconnu doit avoir une « association officielle » avec une charge pastorale ou une communauté de foi afin d’exercer les « fonctions du ministère ».
Nous croyons en une Église adoptant une approche conciliaire plutôt que hiérarchique. Les membres de l’exécutif prennent des décisions à la demande des assemblées qu’ils ou elles servent, et non en tant qu’entités indépendantes dotées de pouvoir.