Cette bibliothèque contient les documents provenant de toutes les récentes réunions de gouvernance de l’Église Unie, y compris les assemblées du Conseil général et les réunions de son exécutif. Elle comprend également les documents de politique officielle « Nos croyances expliquées », datant de plusieurs décennies.
Le processus actuel de nomination de l’exécutif du Conseil général ne reflète pas la volonté de l’Église Unie du Canada, telle qu’elle a été exprimée lors du 40e Conseil général, ni les dispositions actuelles des Principes de l’Union, tels que modifiés à la suite du 41e Conseil général. Ce problème s’est aggravé lorsque, lors de la séance d’ouverture du 45e Conseil général, la modératrice a statué sur une motion d’ordre d’une manière qui contredisait les Principes de l’Union ainsi qu’un renvoi autorisé par le 40e Conseil général et ratifié par le 41e Conseil général. Le processus utilisé pour déterminer la composition de l’exécutif du Conseil général doit être conforme aux Principes de l’Union et aux règlements de l’Église Unie du Canada, et prévoit soit un processus d’élection, soit une modification de la définition par voie de renvoi.
Depuis au moins 2010, le Manuel prévoit que le personnel ministériel qui n’est pas appelé ou nommé dans une charge pastorale, une communauté de foi, un poste ministériel rémunéré et responsable ou un ministère reconnu doit avoir une « association officielle » avec une charge pastorale ou une communauté de foi afin d’exercer les « fonctions du ministère ».
Nous croyons en une Église adoptant une approche conciliaire plutôt que hiérarchique. Les membres de l’exécutif prennent des décisions à la demande des assemblées qu’ils ou elles servent, et non en tant qu’entités indépendantes dotées de pouvoir.
Une grande partie de l’expression de notre foi actuelle est le reflet d’une interprétation de ce que nous croyons que l’Évangile nous demande de faire, ce qui entraîne les conséquences suivantes :
L’exécutif du Conseil général a lancé un examen des fonctions de modérateur ou modératrice et de secrétaire général ou secrétaire générale. Le rapport final de cet examen est présenté à cette réunion, et une série de propositions découlant des travaux du groupe de travail se trouve à la fin du présent document.
Dans le cadre de l’élaboration, de l’adoption et de la mise en œuvre du plan stratégique (2021), duquel découlent l’appel et la vision ainsi que le plan opérationnel stratégique, l’exécutif du Conseil général voulait changer le discours de déclin omniprésent dans la vie de l’Église. Les données sont sans équivoque : l’Église connaît une période de décroissance. Les cadres ont la résolution de favoriser une prise de décision fondée sur des données et de montrer la voie en regardant vers l’avenir.
En 2022, l’exécutif du Conseil général a adopté un plan opérationnel stratégique pour le travail du Bureau du Conseil général. Un de ses six objectifs était « Intensifier l’invitation : Faire preuve d’humilité et de confiance dans le partage de la foi ». L’objectif visait à élaborer et à appliquer des stratégies régionales et nationales qui sont efficaces et éclairées et qui favorisent la croissance des ministères existants tout en permettant de faire naître et de pérenniser de nouveaux ministères et de nouvelles communautés de foi.
Avec la promulgation du Renvoi 4 : Un nouveau modèle de financement (43e Conseil général de 2018), l’objectif consistait à ce que toutes les charges pastorales contribuent au financement de la gouvernance et des services partagés de façon proportionnelle et en toute transparence. Six années se sont écoulées depuis l’instauration de la cotisation ecclésiale en 2019. L’expérience montre que le taux actuel, établi en fonction des réalités économiques de l’époque, n’est plus suffisant pour assurer le financement de l’ensemble des responsabilités prévues dans le Manuel depuis 2019.
Dans le cycle de vie d’une communauté de foi, le changement est naturel et peut prendre diverses formes, notamment la relocalisation, la réorganisation, la réforme (tous ces termes figurent dans le Manuel en tant que descripteurs des changements au cours de la vie d’une paroisse, sous G.1.3), la migration, la fusion et d’autres formes.
Le processus relatif aux renvois et aux propositions a été conçu pour permettre une contribution démocratique des groupes concernés au sein de l’Église, afin de maintenir un processus décisionnel intègre, reflétant notre identité d’Église conciliaire et donnant voix à toutes et à tous. Nous avons récemment constaté que des échappatoires juridiques permettent de contourner des renvois antérieurs par l’intermédiaire du processus de proposition.